NOUVEL ALBUM

Dix années après Tchité, PéPé Oléka publie un nouvel album par lequel elle manifeste son amour pour les cultures qui l’ont vu naître et grandir. C’est par celles-ci que la chanteuse souhaite exprimer, donner, recevoir et célébrer la vie. L’humilité et la bienveillance imprègnent les 20 titres qui composent ALIKLÁN. Le geste musical allie maturité et simplicité ; c’est un opus empli de grâce qui vient chatouiller nos oreilles.

TRACKLIST

01

L’hymne du bénin en fongbé, traduction de «l’Aube Nouvelle» par l’abbé Barthélémy Aɖukonu et Mathias Agbakpɔnto. En amazone des temps modernes, PéPé Oléka assume et affiche son appartenance à un peuple digne. Elle nous offre ici, en ouverture de cet album, une version emplie de grâce.

03

Interprété en fongbé, ce titre célèbre la chance et la providence qui touche l’être humain lorsqu’il s’est mis en prière et qu’elle est exaucée.

05

Fankou s’ouvre sur une voix d’outre-tombe et un ensemble de recommandations sur les interdits de l’existence. Le morceau est une invitation à la vertu, baigne dans la sagesse et l’univers vaudou. L’arrangement qui prend le parti de créer une atmosphère mystique est réhaussé par la voix de PéPé Oléka dont le ton se fait grave : «que le courage soit ton vêtement et que la patiente ne te semble jamais un fardeau trop lourd» déclame-t-elle. Fankou signifie « calme toi » en langue poulaar. L’interprète dédie ce titre à sa fille.

02

Sans coup férir, à travers Jojolo, la chanteuse polyglotte, mixe parfaitement le français, le fongbé et le yoruba, le temps d’une balade incantatoire, afin de ramener l’humanité à sa plus simple expression. Véritable bijou de sagesse, Jojolo aborde des thématiques comme la maturité émotionnelle et le respect de l’autre; le tout sur une mélodie entraînante.

04

Plus personnelle que jamais, PéPé Oléka vient partager et dire son amour pour ses garçons. Deux véritables princes qui font d’elle une reine. Hymne d’une mère célébrant son fils sur un air simple et une mélodie puissante. L’amour que je te porte est plus fort que moi. PéPé brode de petites leçons de vies comme la nécessité de cultiver l’humilité ou celle de produire des efforts pour atteindre ses objectifs.

06

Reprise du hit baby girl de Nel Oliver, PéPé Oléka fait le choix d’un arrangement épuré. Berceuse mélangeant goun, yoruba, français et anglais, baby girl est le chant d’amour et de tristesse d’un parent qui voit sa jeune fille convoler en justes noces. Réflexion sur le temps qui passe, le rôle des parents, les enfants qui sont bientôt en âge de devenir eux-mêmes des parents, la séparation, baby girl possède un léger arrière-goût d’amertume qui fait toute la beauté du morceau. L’interprétation rend hommage à la qualité du titre original.

07

PéPé Oleka revisite « Atia ». On y retrouve toute la chaleur et la
pétillance de ce tube du groupe Sassamaso, porté par la voix de la
chanteuse togolaise, Tassivi Tobias.

09

Lorsqu’on a été capable de s’aimer pendant une seconde, un
instant, un moment, des jours, des années. Quand se pointe le
désamour, la désunion et que l’on n’a plus la force de donner,
on doit trouver le moyen de communiquer. Le bon sens pendant
un chaos émotionnel n’est pas accessible à tous. L’amertume
empoisonne son porteur et pourtant après l’amour, ce n’est pas
la guerre. PéPé Oleka évoque les amours, qui s’achèvent dans la
paix et débouchent sur une nouvelle fraternité. «Ton bonheur sera
toujours mon bonheur et ton malheur sera le mien». Ou comment
dire «la classe» en éwé

11

PéPé Oleka nous convie dans l’histoire du Dahomey, aujourd’hui
république du Bénin. Elle récidive en réadaptant un autre classique
de la musique béninoise : «séyi» composée par Sagbohan Danialou.
Une interprétation majestueuse dans un style minimaliste avec un
timbre vocal dont elle seule a le secret.

08

PéPé conte en fongbé l’histoire d’une femme lassée de raviver la
flamme d’un amour qu’elle s’est épuisée à entretenir.

10

Dans un highlife, style musical né au Ghana dans les années 1900,
l’interprète parle de la modestie qui permet de maintenir la tête
hors de l’eau pendant une période difficile.

12

Comment faire rimer philosophie et mélodie sur un air de guitare ? PéPé Oléka s’essaie à l ’exercice avec « Aliklan » qui signifie
littéralement « là où les chemins se séparent ». Le titre est un
hymne aux rencontres, à l’accueil des péripéties de la vie et aux
séparations qu’elles entraînent. L’existence est une aventure où
l’on peut naître ici et mourir là-bas. Et si la vie n’est pas « easy »,
la chanteuse rappelle qu’à la peine succède souvent la joie et que
l’expérience vaut toujours le détour.

13

Le bonheur serait un chemin et non une destination. Pour ma part,
je suis heureuse de trouver la force de me relever, chaque fois que
je tombe, et d’accumuler suffisamment d’énergie, pour ne jamais
abandonner. Le soleil brille pour tout le monde, alors, je garderai
chaque rayon qui se posera sur moi, je l’alimenterai de toutes mes
forces, pour qu’il continue de briller même après ma mort.

15

Un autre titre iconique de la musique béninoise qui énonce courage,
persévérance, force, détermination comme autant d’ingrédients
de la résilience humaine. Reprise d’une célèbre chanson des
Troubadours de Ouidah, Sêblakoko est un univers à lui tout seul.
Alternant proverbes et incantations, provocations et dérisions,
cette chanson est une véritable célébration de la fierté et un appel
à savoir qui l’on est, et ce dont on est capable. On y retrouve des
perles de la poésie de la langue fon comme : « le pêcheur à la nasse
n’attrape pas le loup ».

17

L’amour a toujours été un vecteur de création musicale. Chanter
l’amour est une des plus belles façons d’aimer la vie, et de répandre
une positivité autour de soi. Une collaboration avec Vi-phint, le
maestro du rythme « adja ». N’lonwébi est un panégyrique, une
déclaration d’amour avec clochettes, guitare, mélange de tradition
et de modernité, de français et de fongbé.

14

Ye pee bèeri est une ode à la bienveillance. Cette chanson populaire
bariba, une langue parlée dans le nord du Bénin, nous la devons
à feue Zouley Sangaré à l’occasion du premier album de sa riche
carrière.

16

Un mini carnet de bord concocté en fongbé et en français qui ne se
veut ni moraliste ni donneur de leçon. Prendre soin de ses parents
car ils ne sont pas éternels. Les combler de notre présence, et
partager avec eux la magie des moments quotidiens.

18

Version originale de « houétché ».

19

Gaité, légèreté et tendresse illuminent ce titre solaire. Si la chanson
aborde l’exercice classique des voeux d’anniversaire, la poésie en
langue française se marie avec celle du mina pour célébrer. Au
nombre des joyeux lurons dont la chanteuse se fait le porte-voix,
fleurs, lumière, et musique. Chanson écrite par Mr Romain Monteiro.
Chacun s’appropriera cet air et en fera le compagnon du jour le
plus important de l’année.

20

Palm wine c’est le vin de palme, boisson alcoolisée, vitaminée,
obtenue par fermentation de la sève du palmier. L’interprète
clôture cet album en couleur et pétillance. Transe rythmée au son
du talking drum, des tambours, arrosée de vin de palme frais.

ALIKLÁN

Nouvel album disponible le 11/ 11 2022

ÉCOUTER PÉPÉ OLÉKA SUR

ÉCOUTER PÉPÉ OLÉKA SUR